Mini Roadster Cooper S

Mini Roadster Cooper S ,Mini Roadster Cooper S ,Mini Roadster Cooper S ,Mini Roadster Cooper S 

  • Essence
  • 184 ch
  • Lancement le 23 février 2012
  • 27 950 €


Lassé des voitures modernes et insipides, des lignes trop fluides ou des cabriolets à toit rigide ? Penchez-vous sur cette Mini Roadster. Un modèle basé sur le récent Coupé, qui pousse le concept "néo-rétro" à son paroxysme… 

 

Sa robe d’abord, ne ressemble à rien de connu : court pare-brise incliné, double arceau chromé, petit coffre plat coiffé d’un aileron visible à partir de 80 km/h (ou sur demande grâce à un bouton dédié). Une vitesse largement suffisante pour faire le plein de sensations. 

Même en présence du filet anti-remous (option à 260 €), le vent fouette le cuir chevelu sur voies rapides, alors que la crème solaire est indispensable lors des trajets d’une durée supérieure à 20 min : la baie de pare-brise toujours reculée laisse entrer les UV mieux qu’à bord des autres cabriolets. 

 
Le voyage au pays des roadsters d’antan se poursuit à la conduite. Le petit moteur 1.6 de 184 ch, doté d’un turbo et d’un couple généreux disponible à très bas régime, efface le poids de cette barquette (moins lourde de 45 kg par rapport au cabriolet classique) d’un léger coup d’accélérateur. Le sourire ne faiblit pas à la décéleration : à condition d’avoir enclenché le mode Sport (accélérateur plus réactif, assistance direction plus ferme), l’échappement crépite alors joyeusement entre 3 000 et 2 500 tr/min. 

Le comportement routier achève de dépayser. Direction directe et suspension ferme invitent à brusquer l’auto sur les routes tortueuses, malgré la motricité aléatoire et le manque d’endurance du freinage… qui participent finalement à l’ambiance ludique ! 

 
Le charme d’une ancienne, sans ses inconvénients ? Pas vraiment. Car si le caractère entier du roadster amuse sur courts trajets, il implique aussi quelques sacrifices. Ainsi, la frêle capote n’offre pas l’étanchéité de celle du cabriolet : bruits d’air importants sur autoroute, aucun doublage à l’intérieur pour cacher ses armatures. 

 
Sans oublier l'ouverture 100 % manuelle, qui réclame de l’énergie pour déverrouiller la poignée et lancer la capote vers l’arrière, voire des biceps d’haltérophile pour la refermer sans descendre de son siège. Un pack à 1200 € rend la manœuvre électrique (il inclut aussi sièges chauffants et filet anti-remous), mais porte alors le tarif au-delà du cabriolet classique... 


La Mini s’adresse aux puristes, sa version Roadster vise les radicaux. Ce positionnement justifie ainsi sa présence dans la gamme (deux places et capote manuelle bruyante, mais ligne et conduite encore plus ludiques), et élève cette version au rang de Mini la plus attachante de tous les temps ! 

 

La gamme en bref 
Comme le Coupé dont il dérive, le Roadster Mini délaisse les motorisations de base.?En essence, il démarre à 122 ch en Cooper (23 100 €) et culmine à 211 ch en JCW (34 400 €). En diesel, seul le 2.0 143 ch (Cooper SD, 28 750 €) a été retenu. 
Ces tarifs placent le Roadster entre 1 700 et 1 900 € plus cher que le Coupé, et entre 200 et 800 € moins cher que le Cabrio à quatre places. Mais ce dernier dispose d’une capote 100% électrique de série. 

On aime
  • La conduite ludique
  • La rapport performances/consommation
  • Le prix correct dans la catégorie

On regrette
  • L'équipement de série pauvre
  • La capote lourde et mal insonorisée
  • La motricité sous la pluie